Candidature à la CCSMS, mon interview au RL

10 juillet 2020

Sarrebourg Moselle-Sud : Fabien Kuhn est aussi candidat à la présidence

Samedi 11 juillet, le nouveau conseil de la communauté de communes Sarrebourg Moselle-Sud élira son président. Roland Klein est candidat à sa propre succession. Il ne sera pas le seul. L’opposant sarrebourgeois Fabien Kuhn le sera aussi. Avec un objectif : apporter une vision différente.

Vous venez d’annoncer votre intention de briguer la présidence de la communauté de communes Sarrebourg-Moselle-Sud. Pourquoi ce choix et pourquoi maintenant, à deux jours de l’élection ?

Fabien KUHN, candidat, délégué communautaire et conseiller municipal de Sarrebourg : «  Je suis conseiller municipal d’opposition depuis trois mois à Sarrebourg. Je vois qu’il y a beaucoup de problèmes à la mairie, mais aussi à la communauté de communes. Par exemple, je n’ai toujours pas eu accès à la liste des délégués communautaires malgré mes demandes, et je n’ai pas reçu d’invitation ni de note de synthèse pour la réunion de ce samedi 11 juillet. C’est une méthode baroque… »

Quels arguments avancez-vous ?

« D’une part, il est logique que Sarrebourg exerce la présidence de notre communauté de communes. Ensuite, comme je l’explique sur mon site internet , il serait toxique que cette présidence continue d’être dévolue au tandem Marty-Klein, dont le bilan est catastrophique à Sarrebourg et, par-delà, sur tout le territoire. Si je suis élu, j’en finirai avec la politique de répulsion pratiquée par le sortant, l’associé historique du maire de Sarrebourg depuis leur élection en 1989, il y a 31 ans !

La conséquence la plus mortelle de leur politique est une absence totale de vision qui a conduit à une chute vertigineuse du nombre d’habitants. J’exercerai mes fonctions avec des pratiques démocratiques réelles. J’appliquerai une politique humaniste et écologiste avec comme outil central la démocratie participative. Je développerai un partenariat stratégique avec nos voisins, notamment Phalsbourg, Dieuze et Saverne. Je serai celui qui donnera envie à notre jeunesse exilée de revenir sur le territoire ; et j’aurai une politique économique volontariste de création d’activités et d’emplois locaux. Pour y arriver, je bénéficie de soutiens à tous les niveaux pour faire avancer les dossiers efficacement. »

Comment avez-vous mené votre campagne auprès des délégués communautaires ?

« Je n’ai pas pu en faire. J’ai été bloqué en amont. Par exemple, je n’ai toujours pas accès à l’intranet, comme l’ont tous les autres conseillers communautaires. »

Quelles chances pensez-vous avoir de détrôner le président actuel Roland Klein, candidat à sa succession ?

« Honnêtement, je pense que ce sera du 50-50. Il y a sur le secteur un problème de renouvellement politique. Les réunions de la comcom durent 3 heures et sont monocordes. Et comme Alain Marty, Roland Klein a toujours comme discours ‘‘ Tout va bien, on a tout bien fait’’. Il est temps de changer et d’appliquer d’autres méthodes. J’ai conscience de représenter la jeunesse mais je veux surtout incarner l’espoir pour tous. Ensemble, nous mettrons fin au déclin de notre territoire et retrouverons le chemin de l’espoir. »